Cette
semaine, j’ai eu en main le livre d’Albert Camus « L’Étranger » et,
je dois dire que cela m’a étonné car celui qui me l’a vendu était un jeune de
13/14 ans.
Dans
un premier temps, je me suis dit : « Il l’a reçu en héritage et
s’empresse de le revendre ! » mais, je lui ai quand même demandé s’il
l’avait lu.
Il m’a répondu que oui et a ajouté qu’aujourd’hui il (A.C.) n’aurait pas
pu l’écrire, « en tout cas de cette manière. Il n’y a plus rien qui
colle. Les gens ont changé, les temps ont changé. Et donc Albert Camus n’aurait
pas été le grand écrivain qu’il est. »
Je
lui ai dit que c’est un bon et un mauvais point de vue.
Bon car, effectivement,
il ne l’aurait pas écrit de la même façon et mauvais parce que ce n’est pas ce
livre-là qui a fait qu’Albert Camus était un bon écrivain. Mais, c’est parce qu’il
était un bon écrivain qu’il a écrit ce livre-là. Et, en bon écrivain, il se
serait adapté aux évènements sociaux du moment et l’aurait quand même écrit
avec le même sens.
Là-dessus,
il m’a demandé si j’avais un autre livre de cet écrivain.
Évidemment,
c’est cela aussi être libraire. Je crois que je le reverrai, ce jeune lecteur, je le sens intéressé.
Comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Eric
Valloni, Anselme
Lutin, Dan
et Dina, Dina
de Dan, Ecrire
Pastel, Elsass
by Nath, VittorioDenim, AdES68, Gravillons
et Doutes, Tandem
Littéraire et PeSA, sans oublier le site de notre « Ateliers d’écritureS 68 ». Bonne lecture et, partagez.
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